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La modalisation

 La modélisation de l'incendie est utilisée afin d'étudier le comportement au feu d'ouvrages du transport et du bâtiment. Deux grandes familles de modèles sont disponibles : les modèles de zone, aux hypothèses simplificatrices, et les modèles champs, donnant des indications locales bien plus détaillées. Ces deux familles de modèles complémentaires sont aujourd'hui utilisées dans un cadre réglementaire de l'Ingénierie de la Sécurité Incendie (ISI), afin de démontrer un niveau de sécurité.


Les outils de modélisation de l'incendie ont commencé à être établis depuis la seconde moitié du XXe siècle, tout d'abord sur la base d'équations analytiques, puis de modèles numériques, en fonction du développement des connaissances du domaine et de la capacité des systèmes informatiques. Leur développement a été moins précoce que dans d'autres domaines comme la mécanique, car représenter l'incendie par un modèle de calcul est très complexe du fait de l'intrication forte entre phénomènes de transport, thermiques et chimiques [J 1 050].


Aujourd'hui, le développement de ces outils est poussé par l'ouverture de l'ingénierie de la sécurité incendie (ISO 23932)  comme mode de preuve du niveau de performance en sécurité incendie d'un ouvrage, tant dans les réglementations des domaines du transport que du bâtiment.


Les outils peuvent être découpés en deux familles : les modèles de zone et les modèles champs :


les modèles de zone, apparus en premier, ont été à la base du développement de l'ingénierie de la sécurité incendie dans le bâtiment, en permettant de connaître les températures moyennes dans un local en cas d'incendie. Ils sont peu adaptés dans les transports du fait de leurs hypothèses intrinsèques, mais encore d'usage fréquent dans le bâtiment. En outre, leur rapidité d'exécution sur les ordinateurs actuels leur ouvre de nouveaux usages, comme les études paramétriques ;

les modèles champs...

MODÉLISATION

Traduction d'une observation dans le but de lui appliquer les outils, les techniques et les théories mathématiques, puis généralement, en sens inverse, la traduction des résultats mathématiques obtenus en prédictions ou opérations dans le monde réel.

Le dernier critère défini par le programme CHETAH correspond à l’expression empirique :

n représente le nombre d’atomes grammes contenus dans la formule brute du système. Le

danger sera « faible » si C < 30, « moyen » si 30 < C < 110 et « élevé » si C

 > 110.

La force de CHETAH réside en ce que le calcul des critères de danger ne nécessite pas

de prendre en compte la réalité des réactions redoutées, mais simplement le potentiel maximal d’énergie de décomposition, grandeur qui peut s’obtenir par des méthodes prédictives, à partir des seules formules développées des constituants du système. La méthode de contributions de groupes mise en œuvre par CHETAH se classe parmi les méthodes les plus précises pour la prédiction des données thermochimiques. On trouvera 


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